Saint Jean de la Blaquière

Le Patrimoine

L'époque des troupeaux de brébis

Transcription d’un entretien
enregistré à Saint-Jean de la Blaquière
le 14 février 2002, avec Louis Rabejac.



Le moulin à huile de Saint-Jean de la Blaquière a cessé de fonctionner dans la première moitié du 20e siècle. A partir de ce moment, où faisait-on l’huile ?

L’huile d’olive se faisait à Saint-Jean de Fos, chez un nommé Vissec, au fond de la rue Caminol. Je le sais parce que je suis né à Saint-Jean de Fos, et comme on y avait des parents, on y allait souvent. Et à Saint-Jean de la Blaquière, il y avait des gens, comme Monsieur Audran, qui récupéraient les olives chez les propriétaires, ils les pesaient, et ils les portaient à Saint-Jean de Fos. Alors, avec une charrette et deux chevaux, on faisait partir dix, vingt comportes d’olives, chez Vissec. D’autres y allaient avec un camion ou une vieille camionnette qu’ils avaient, et ainsi de suite. Mon père, par exemple, ramassait peut-être quatre ou cinq comportes d’olives. Il n’avait pas de cheval, dans les années cinquante, ni de mulet. Il n’avait rien, il travaillait ses vignes comme il pouvait. Enfin… Disons qu’il allait tailler une semaine chez mon oncle à Saint-Jean de Fos, qui lui prêtait le mulet pour labourer ses vignes, et en descendant, il descendait les olives et il les portait à Vissec. Et puis après, il remontait l’huile, quoi. Il s’arrangeait comme ça.

Les gens des deux villages se rencontraient pour traiter des affaires… ?

Eh oui, ils traitaient beaucoup d’affaires, avec les olives vertes, avant qu’il y ait la coopérative, et les olives noires. Beaucoup de gens confisaient les olives à Saint-Jean de Fos : il y avait un Marcel Durand, il y avait Delieuze, il y avait Joulié… Ils récupéraient les olives à confire, un peu tout autour. Et ils avaient des espèces de courtiers. C’est aussi à Saint-Jean de Fos que se fabriquaient les tonneaux. Là-bas, tout le monde au chômage faisait des tonneaux. Même celui qui n’avait pas une petite propriété de rien du tout, il avait le matériel pour faire des tonneaux. Et ces tonneaux servaient pour mettre les olives à confire. Ça se faisait à Saint-Jean de Fos.

Ici, on utilisait des jarres pour l’huile, ou bien des comportes pour les olives à confire...

Oui, on se servait d’une comporte en bois pour confire sa récolte d’olives. Mais c’était pour la consommation familiale, pas plus. Tandis qu’à Saint-Jean de Fos, il y avait des tonneliers en pagaille, ils se touchaient.

Et vous dites que toutes ces oliveraies de Saint-Jean de la Blaquière ont disparu après 1914, au profit de la vigne?

Un peu après, disons. Et puis, après la guerre, on a commencé à avoir des tracteurs.

Je croyais que les belles années de la vigne avaient commencé plus tôt. Je pense à la révolte des vignerons, en 1907…

Mais il n’y en avait pas beaucoup. La vigne se trouvait surtout du côté de Paulhan et de la grande plaine. Ici, c’étaient toujours des oliviers, du grain, un peu d’élevage. On vivait comme ça. Du fourrage pour le cheval, si on avait un cheval, quelques vignes pour faire son vin… Oui, la vigne existait quand même, puisque moi j’en ai arraché une, cette année, qui avait cent trois ans. Elle avait été plantée en 1899, l’année où mon père est né. C’était juste après le phylloxéra, elle a été plantée avec des plants américains. Je l’ai arrachée parce que j’en avais assez de cultiver cette vieille vigne, et parce qu’on va peut-être la refaire l’année prochaine, ou dans deux ans. Elle avait des souches énormes, et toutes les variétés de raisin. C’était la plus vieille vigne du village, celle-là. Le plan de l’Om, ça s’appelle.

Reparlons des animaux. Vous m’avez dit qu’il y avait des troupeaux : c’étaient des brebis ?

Oui, pratiquement que de la brebis, ici.

Pour le lait ?

Non, pas du tout de lait. Ils faisaient quelques fromages, comme ça : une « seille » [seau à lait], un linge, on passait le lait, un peu de présure… Ce n’était pas sophistiqué comme maintenant : il n’y avait pas un laboratoire dans chaque maison. Et les gens venaient acheter les fromages. Mais il y avait surtout l’agneau. Ils le faisaient pour la viande. Si, par exemple, ils avaient beaucoup d’agneaux à Pâques, ils les vendaient. C’étaient eux-mêmes qui les tuaient, ou le boucher, ou quelqu’un plus. Si une bête se cassait une patte en sautant un mur, quand ils arrivaient à la bergerie, ils la saignaient, ils la pelaient, et ils allaient voir le voisin : « Tu ne veux pas un gigot d’agneau ? Un gigot de brebis ? Y en a une qui s’est coupé une patte… » - « Si, si, si, si !… » Et ils vendaient comme ça, ils se pétassaient. Mais ils ne faisaient pratiquement que de l’agneau. Ils vendaient les agneaux même à des maquignons. S’ils avaient deux cents brebis, ils gardaient vingt femelles pour le renouvellement, et les mâles. Le reste des femelles, ils le vendaient. Et les mâles, ils les castraient aux alentours de six, sept mois, quand ils n’avaient pas encore sailli. Ils les castraient, et ils les vendaient à peu près six ou sept mois plus tard. C’était du vrai mouton, le mouton castré qui n’avait jamais sailli. Comme viande, c’était épatant. Maintenant, ça ne se fait plus.

Ca s’est fait jusque dans les années soixante ?

A peu près, dans ces années-là. Et sous toutes les formes. Moi, mon père, il les castrait avec un billot de bois et un marteau. Il fallait tenir la bestiole, il mettait les parties sur le billot et il tapait sur le nerf des testicules, il castrait comme ça. Et il les réussissait à peu près. J’ai aussi connu un gars qui en castrait trente ou quarante dans la matinée : il suait comme un « gour » [cochon gras], le type !… C’était un Corse, bossu, mais attention qu’il était balèze. Il le faisait à la main : il tournait les testicules à la main. Quand on relâchait le mouton, il partait, il savait pas de quel côté il allait. Un ou deux jours, il restait dedans. Mais à treize ou quatorze mois, tous les moutons étaient magnifiques. Ça se faisait beaucoup. Donc, ce n’était que pour la viande. Le lait de brebis, ils en prenaient pour quelques fromages, mais à cette époque-là, disons jusqu’aux années soixante, pratiquement tout le monde avait une chèvre ou deux dans la maison. Le matin, le berger passait, il ouvrait la porte, il prenait les chèvres, il allait les garder. Les chèvres mangeaient avec le reste du troupeau. Ça faisait un peu de fumier pour le jardin ou la vigne, et trois ou quatre chevreaux. Quand ils avaient trois chèvres, ils en mettaient deux au mâle pour avoir ces quatre chevreaux, à manger quand ils en avaient besoin, et ils en gardaient une qui faisait du lait toute l’année. Pour mettre dans le café, il n’y avait que ce lait.

Et la chèvre, où passait-elle la nuit ?

Oh, à la cave, avec les chevaux, ou les chiens, ou à côté de la lapinière, ou dans un garage…

Parfois on élevait aussi un cochon, dans la cave…

Parfois. Ici, les cochons, j’en ai surtout vu chez les ouvriers d’origine espagnole. Les Français n’en avaient pas trop : ils préféraient aller acheter un cochon prêt, se le faire saigner par un boucher. Ceux qui étaient d’origine espagnole, le patron leur donnait une maison avec une cave dessous, et tout de suite ils y mettaient un cochon. Un ou deux, des fois. Et ça devenait des cochons énormes : ils ne pouvaient pas se tourner dans la « soude », tellement ils étaient gros. On les tuait sur la place, là, en face la mairie. C’était terrible, parce qu’on montait ces cochons du milieu du village, avec une corde, et ils gueulaient comme des fous…

Ils n’avaient pas l’habitude de sortir…

Toujours dedans ! Ils les attachaient par une patte, et ils les tiraient pour les monter jusque là-haut. Ça demandait deux heures. Et quand ils l’égorgeaient, moi le premier, quand j’étais gamin, j’avais une peur bleue. Quand j’entendais ces cochons, je partais en courant. Ensuite, là, ils les échaudaient. Les voisins venaient aider : ils faisaient chauffer de l’eau, et allez. Ils raclaient tout, ils dépeçaient sur place, et morceau par morceau ça partait à la maison. Celui qui saignait le cochon donnait aux cuisinières les morceaux qu’on allait manger à midi : elles allaient faire cuire ça, et ils dépeçaient le reste, à mesure.

Pourquoi venait-on saigner le cochon sur la place ?

Parce qu’on n’aurait pas pu le faire ailleurs. On ne pouvait pas le faire dans une rue... C’était formidable, ce truc-là : le gars qui saignait le cochon avait un long couteau, pour aller jusqu’à la carotide. Ensuite, avec la main, il remuait le sang dans la bassine pour l’empêcher de cailler, pour faire du boudin.

Reparlons des brebis. Vous m’avez dit qu’il y avait un troupeau de deux cents brebis dans la Grand’rue, jusqu’à la fin des années soixante…

Oui, il y en avait un dans la Grand’rue. Dans les années cinquante, il y en avait plus que ça. Il y avait Gonet (Jules), Gineste, Milhau, Rabejac… Je crois qu’il y avait cinq troupeaux dans le village.

Tous les troupeaux n’étaient peut-être pas de même importance...

Les uns comptaient cinquante ou soixante bêtes, les autres quatre-vingts. Nous, nous en avions aux alentours de quatre-vingts, quatre-vingt-dix. Mon oncle Milhau, c’était lui-même qui les gardait : il avait une maison dans Saint-Jean, et une grande propriété. Mais comme il était mutilé de la guerre de quatorze, il ne faisait rien. Il avait sa maison, avec la bergerie au-dessous, et toute sa vie il a gardé son troupeau. Ses terres sont restées incultes, et à la fin les gens les lui ont ramassées pour rien, pour un voyage de bois. Il y avait Gineste, donc, qui était boucher : au début, il abattait à l’abattoir qu’il y a là-haut, en partant sur Saint-Privat, en face du château d’eau, mais ça n’a duré que trois ou quatre ans, et puis ça a été interdit. C’était bon pour un mouton, mais quand arrivait un bœuf, ce n’était pas toujours facile. A la bergerie du Rouquet, où maintenant habitent des Belges, juste avant le second pont, il y avait aussi un troupeau, pratiquement toute l’année. Par la suite, ce troupeau ne venait que pour passer l’hiver, et le reste du temps il était à la montagne. Mes oncles, à Saint-Jean de Fos, faisaient pareil : ils avaient deux cent cinquante brebis, dans la bergerie sous la maison, mais arrivé fin mai, début juin, le troupeau partait à la montagne avec un bonhomme de Saint-Guilhem ou d’ailleurs, Louis Pépin, qui avait mille ou quinze cents brebis, et qui les prenait toutes au passage. Il prenait tant par bête, et il allait sur le plateau passer l’été, là-haut, vers La Vacquerie, à Ferrussac, etc.

Quand j’étais petit, en 1943 ou 44, la guerre n’était pas finie, moun oncle dabalet lou troupel de la mountagna, passet per Saint-Guilhem, el pont de la Marguerita, amb un troupel de fedas et de cabras. Et avet mis dins una jasse (aquò’s de Mousié Roudier, ara aquò’s pas pu de Mousié Roudier, aquò’s Mousié Foulquier), son oustal et sa cambra dins la jasse, qu’auraï fats. Mais chaqua vespre, moun fraïre qué gardava las cabras, lou troupel, mettio las fédas enau et dabalava las cabras dins una pitchota jasseta qu’abia in mitan lo village, qu’èra nòstra. Et y’avait pas gaïre dé lum, dins la carrièra. Et de suite qu’arriva dins la cave, ieu, pitchounet, à très ans et demi, me foutia justa à la cabra et téta la cabra, à la tétine de la cabra, et tchouca, tetava la cabra. Lou vespre, a table, ieu mandja pas jamais. Et vendré grand, pas bélèou intelligent ni instruit, mais enfin siòi aqui, incara… C’est vrai : je tétais la chèvre, sur une calade (maintenant c’est du ciment, mais à l’époque c’était une calade). Dès qu’elles arrivaient, les chèvres, clac, j’en chopais une, je me foutais sous la chèvre, je la tétais. Et mon frère me laissait faire. Il avait dix ans de plus que moi. Moi, j’avais trois ans et demi, quatre ans. Il en avait quatorze. Il sortait de l’école, c’était lui qui gardait le troupeau. Quand j’arrivais à la maison : « Manja !… Manjas pas ré !… » - « Oh, il a tété la chèvre, tu risques pas de la traire. Il a tété une chèvre entière. » - « Ah… » Et il disait rien, pardi. Et voilà. C’était ça. Ça, c’est vrai, c’est typique. Et la chèvre se laissait faire. Ça les arrangeait, peut-être, surtout quand on avait saigné le chevreau et qu’elles avaient des pis énormes. Et je laissais rien. Et je peux pas voir le fromage de chèvre. Actuellement, je mange jamais du fromage de chèvre. Rien que le goût, j’en veux pas, c’est impossible…

Il y avait des chevaux, aussi, dans le village.

Chevaux et mulets, en pagaille. Il n’y avait pas de tracteur : tout le monde avait son cheval, ou sa mule, dans l’écurie.

Jusqu’à quelle époque ?

Eh bien, ça s’est déglingué dans les années soixante, dès qu’on a commencé à s’équiper de motoculteurs à deux bras, pour labourer, puis les petits tracteurs à chenille. Le dernier cheval a été celui de Ros, ou d’Alteyrac.

Ce n’était pas celui de Blaquière ?

Peut-être. Je n’en sais rien… Si j’avais la place, j’en achèterais un. Un cheval de travail, ou un mulet.

Vous pensez que c’est mieux qu’une machine ?

Ah, oui !… Je préfèrerais avoir un cheval de travail que de mettre une machine sur le dos pour désherber les vignes… Avec un cheval, je passerais partout : s’il faut passer dans une petite rangée, je passerais en biais, je passerais partout.

Mais quand les parcelles sont loin du village, il faut avoir le temps d’y aller avec le cheval.

Non, on peut faire le chemin à pied, avec le cheval. On avait un truc avec l’emplacement pour mettre le carrelet de l’outil, et deux roues en fer. On tenait ça par les guides, on marchait au bord de la route, et si on pouvait prendre un chemin à la place de la route, on le prenait. Quand on arrivait à la vigne, un coup de pied à l’outil, et on labourait. Le soir, quand on avait fini, on faisait pareil.

Vous avez fait ça jusqu’à quelle époque ?

Moi, j’ai labouré avec un cheval jusqu’en soixante-dix. J’avais trente ans. Oui… J’ai acheté, en soixante-neuf, les vignes de Goudal, là-bas, sur le chemin de Rabieux, et en soixante-dix on avait encore un cheval. Bon, on ne l’avait pas à l’année. On avait un motoculteur, mais je ne pouvais pas l’écarter pour prendre toute la rangée. Alors je faisais la croisée du milieu, par exemple, je passais toute la ligne, comme ça, puis je passais avec le cheval en bordure des souches pour pouvoir les déchausser.

Comment s’organisait-on pour s’occuper à la fois des moutons, des vignes et du reste ?

Il n’y avait pas la télévision… On avait juste un poste de radio. Le cinéma, c’était une fois par semaine, avec un type qui venait…

Et l’entretien des champs, retirer les pierres, remonter les murets…

Eh bien, ça se faisait. Justement, les murs se remontaient. Tandis que maintenant, ils ne se remontent plus, ils tombent et ils restent par terre. Autrefois, on avait le temps. Et les gens qui avaient cinq hectares de vigne, ils payaient un domestique, dans les années cinquante. Maintenant, personne ne paie plus un domestique pour cinq hectares de vigne.

A quel moment les choses ont-elles le plus changé : après 1945 ? au moment de la guerre d’Algérie ? en 1968 ?…

Moi je pense qu’elles ont changé plus tôt. Après la Libération, il y a eu un changement énorme. Vers cinquante, cinquante-quatre, beaucoup de gens partaient. Dès qu’ils avaient vingt ans, ils partaient pour aller travailler en ville. Paris, il n’y avait que Paris qui comptait. Tout le monde voulait partir à Paris, dans l’administration, et ne plus être propriétaire.

Cependant, en plus des récoltes, la campagne continuait de fournir des fruits sauvages, du gibier…

Des salades, des asperges, des escargots, tout ça se ramassait. Et pour celui qui était un peu plus âgé, le braconnage. Pendant la guerre, les gens auraient crevé de faim s’il n’y avait pas eu les lapins. Tout le monde attrapait des lapins. Même celui qui n’avait jamais tendu un piège, il suffisait qu’il mette un piège, il attrapait un lapin. Il y en avait en pagaille. Et puis, ils faisaient du marché noir : en trois jours ils avaient rempli un sac de jute de lapins, ils descendaient à Montpellier avec ça, et ils en tiraient autre chose : dans des restaurants un peu d’argent, chez un charcutier ils avaient un morceau de lard ou un morceau de ventrèche… Ils faisaient du troc. C’était normal, ce n’était pas malhonnête, je suppose. C’était pour vivre. Et la pêche : nous, gamins, à l’âge de sept ans, quelles vacances que ce soient, nous n’étions jamais à la maison. On était toujours par la rivière à essayer d’attraper quelque chose. Le poisson, on l’attrapait à la main, ou avec une masse. On pêchait à la masse… Quand on le dit, personne ne veut le croire. On tapait sur un caillou, on soulevait le caillou, il sortait quatre ou cinq poissons. Ils n’étaient pas gros, mais ça faisait un court-bouillon pour le soir. Même les parents étaient contents. Et les grenouilles, la nuit !… A sept ans, je n’y allais pas la nuit. C’étaient les grands qui y allaient, avec une lampe à huile. Il ne fallait pas qu’il fasse beaucoup de vent pour attraper les grenouilles avec une lampe à huile, dans les rivières. Maintenant, même s’il y avait autant de grenouilles qu’à l’époque, ce serait impossible : on ne peut pas faire un mètre sans être dans une ronce. Avant, il y avait un peu de mousse, un peu d’herbe, là, sur le bord, pas plus. Maintenant c’est un bartas, c’est un buisson, on ne peut plus passer dans aucune rivière. Parce que plus personne n’entretient. Autrefois, quand un patron ne savait pas quoi faire faire à l’ouvrier, il lui disait : « Tè, va faire le rivéral ! » Allez, l’autre descendait à la rivière et il faisait le « rivéral » : il faisait les fagots, ça se séchait, il mettait ça au « palhièr », et en hiver, avec une hachette, sur un « souc », il coupait tout ça pour faire de la litière pour le cheval. Et ça faisait du fumier. En même temps, la rivière était propre. Maintenant, plus rien : on ne va pas faire la litière à un tracteur…

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